Dead line

Pouvoir d’achat : une polémique qui tourne à l’obsession


pouvoir-dachat.jpgSelon un sondage IFOP paru dans Dimanche Ouest France, 65% des Français estiment  que leur pouvoir d’achat a diminué au cours des douze derniers mois contre 57% en janvier. Devenue la préoccupation numéro un, les Français s’impatientent.

Notre gouvernement veut aller très vite et les mesures appiquées dès  le 1er janvier sembleraient accuser les 35h. Si l’on constate aujourd’hui une hausse de l’essence, du gaz, des matières premières ou encore de l’immobilier, l’on compte aussi une baisse de la téléphonie mobile, de l’informatique et de tous les produits « high tech.» 
Le journaliste, Guillaume Duval auteur de  «Sommes-nous paresseux ?» Nous révéle dans son livre que le pouvoir d’achat serait une histoire d’amour… ou plutôt d’un amour vache avec plein de petits mensonges et de rêves déçus. Les mauvaises nouvelles qui ponctuent notre quotidien auraient  tendance à  occulter les bonnes et « on aurait souvent l’impression d’être à découvert avant même de sortir de son lit.»

Des études décalées par rapport au ressentit : qui croire ?

D’après l’INSEE, l’indice des prix à la consommation n’est pas un indice du coût de la vie mais représentatif de l’évolution des prix des produits selon la structure de consommation moyenne de la population.  Non seulement il ne baisse pas mais il augmente même chaque année de 2%.  Par ailleurs,  cette étude ne prend pas en compte l’achat de son logement comme une dépense mensuelle mais comme un investissement !  C’est-à-dire que  les dépenses comme les assurances, le remboursement de crédit et les taux d’intérêts ne rentrent pas dans les statistiques officielles, à l’origine des mesures gouvernementales.

Un constat accablant

L’envolée des prix de l’alimentation est une réalité : en six ans, les pommes ont augmenté de 132%, la baguette de 23%, la viande de 18%. Il y a deux ans, le prix des pommes de terre a doublé, celui des légumes frais s’est apprécié de 7% , affectant Le budget des familles. La nourriture est leur troisième poste de dépenses, après le logement dont les prix ont eux-mêmes grimpé en flèche : + 30 % sur les loyers en huit ans, et + 113 % sur les ventes entre 1998 et 2005.
Le chauffage suit le mouvement : + 60 % sur le prix du fioul domestique en cinq ans et + 23 % sur celui du gaz, durant la seule année dernière ! Mais l’Insee et la Banque de France rassurent : ces hausses sont compensées par des baisses sur d’autres produits et services. Et l’inflation reste très sage, à moins de 2 % par an.
Les Français ne voient de soulagement, à court terme, que dans une baisse de la TVA et de la TIPP (taxe sur les carburants).

Avec  le BIPE, on mesure  son pouvoir d’achat !

Le bureau d’information et de prévisions économiques (BIPE), mis en place il y a quelques années par Michel Edouard Leclerc, l’indice du pouvoir d’achat effectif. Effectif, car il nous permet de savoir ce que l’on peut encore acheter pour se faire plaisir, une fois les factures payées.  Au-delà d’un joli coup de pub et un pied de nez à la loi Galland, ceci nous aide à y voir plus clair : « la vie pas chère, n’est pas donnée !», résume Guillaume Duval.

janvier 23, 2008 Posted by | Economie | , , , , , , , , , , , | Laisser un commentaire

Escapade culturelle à Liverpool


Liverpool,  la grande cité du nord ouest de l’Angleterre est sacrée capitale européenne 2008 ! Le week-end dernier, elle lançait les festivités autour de son principal atout culturel : la beatlesmania.  La musique est donc  à l’honneur avec entre autre le retour de célébres enfants du pays comme les deux ex-beattles Paul McCartney et Ringo Starr.

Expositions,  concerts ,  spectacles, art de rues,sont l’occasion de montrer au monde entier son visage de cité « réssuscitée » grâce à un lifting de plusieurs milliards de livres débuté au milieu des années 80 en vue de la misère sociale et la violence dans laquelle Liverpool risquait de sombrer.
Si la métamorphose est quasi achevé, la réhabilitation de quartiers défavorisés comme Toxteh où est né Ringo,  attend toujours et souléve de vives émotions .

Art de rues : Du 26 au 28 septembre 2008, spectacle surprise de la compagnie « Artichoke. »

Arts visuels :
Festival d’art comtemporain de Grande Bretagne : Du 20 septembre au 20 novembre 2008, des artistes du monde entier sont invités à créer de nouvelles œuvres dans une douzaine de lieux de la ville.

Le « Turner Prize » : le Grand prix londonien d’art contemporain s’installe à la Tate Liverpool  jusqu’au 13 janvier 2008.
Rétrospective de l’artiste française,  Nikki Saint Phalle à la Tate de Liverpool du 1er février au 5 mars 2008.

National Museum Liverpool :  présente deux expos majeures  pour 2008, du 12 juillet 2008 au 1er novembre 2009. Exposition « multi sens » célébrant Liverpool, capitale de la pop et du rock et « Art in the Age of Stream », sur les début du voyage en train des œuvres de Claude Monet, Camille Pissarro ou encore Edward Hopper.

La Royale Institute of British Architects : présente « Le Corbusier, The Art of Architecture », dans la crypte de la Metropolitan Cathedral, du 2 octobre 2008 au 17 janvier 2009.

hdnhotel.jpgPour vivre un moment inoubliable :
Ouverture le 1er février à Liverpool du « Hard Days night hotel » dédié au Beatles, juste à côté du célébre  « Cavern Club .»
Capacité :  110 chambres ;
Prix : 200 euros par personnes pour une chambre double ;
Si vous n’allez pas à l’hôtel, ne loupez pas son bar qui promets de devenir l’un des hauts lieux de la vie nocturnes de Liverpool !
Site : www.harddaysnight.com

janvier 23, 2008 Posted by | Culture | , , , , , | Laisser un commentaire

Courses de noël aux Galeries Lafayette


Depuis novembre, alors que le grand magasin des Galeries Lafayette a ressorti son immense et traditionnel sapin – les clients ne manquent pas au rendez-vous. Touristes chinois, américains et japonais se mêlent à la foule pressée des parisiens, courant les rayons pour remplir leur panier. Mais l’heure n’est pas à la frénésie. «Aujourd’hui les gens regardent à la dépense», souligne une vendeuse. Avec un budget moyen de 550 euros, selon l’étude du Cabinet Deloitte, pas question de faire des folies !

14 heures, le secteur cosmétique et accessoire du rez-de-chaussée grouille de monde. Les parfums et sacs sont les produits phares du moment : vendeuses, démonstratrices, animateurs sont à l’affût : des stands de maquillage en passant par les « corners » aux allures de boîtes de nuit, le ton est donné… Personne ne repartira les mains vides !

A l’étage supérieur, la mode n’attire pas les foules. Très chères, personnel de rayon indifférent – à moins de brandir fièrement son « amex black » autour du cou – difficile d’assouvir ses envies d’achats compulsifs. Quelques marches d’escalator plus loin, notre œil s’arrête sur une merveille de technologie et de luxe : le nouveau micro-portable de la marque « ego » gainé de dentelles, de cuir et autres nobles matériaux. « Ceci-coûte 6000 euros ! » scande au loin la vendeuse, partagée entre continuer sa discussion avec sa voisine ou venir nous renseigner. Incapable de nous informer sur les diverses fonctionnalités du bel engin, elle ajoute, « c’est un produit de luxe ! » Les nouvelles technologies ont-elles besoin d’être cousues main pour surfer sur la toile ? En voilà une qui ne touchera pas sa commission !

Mais Noël n’est-elle est pas avant tout la fête des enfants ? Trois enjambées métalliques nous propulsent aussitôt vers les jouets. L’affluence est telle qu’il est difficile de savoir qui est acteurs de ce gigantesque théâtre : parents, enfants, ados, « grands enfants » – cadres dynamique de moins de 35 ans – tous rêvent le long des allées interminables de peluches, poupées et robots héroïques… « La star du jouet 2008 est le Picooz », explique le chef de rayon. En effet, ce petit hélicoptère télécommandé, ne s’est vendu pas à moins de dizaines de milliers d’exemplaires dans le monde. Tous les distributeurs se l’arrachent. Pour preuve, « la pyramide de Picooz érigée se matin à fondu plus du tiers en quelques heures » ajoute t-il. Pour une trentaine d’euros, il constitue pour beaucoup un cadeau original, pour tous les âges. Parfumée, maquillée, accessoirisée et amusée par le Picooz, l’année ne peut que bien se terminer !

L.B.

janvier 20, 2008 Posted by | Divers | , , , , | Laisser un commentaire

Achats compulsifs : c’est grave docteur ?


Frivolité ou surconsommation, il est difficile de délimiter ce qu’il relève de la pathologie. L’achat compulsif se définit essentiellement non par la quantité d’achat mais par le déséquilibre émotif qu’il provoque.

Qu’est-ce qu’une dépendance ? À partir de quand j’achète trop ? La frontière entre la passion et la pathologie est souvent difficile à tirer. Cependant, il existe trois repères simples qui sont une sonnette d’alarme. Une personne risque de développer un problème lorsqu’elle pense de plus en plus souvent à ses achats. Certains spécialistes parlent alors d’obsession. En plus d’être préoccupée, la personne dépendante perd de plus en plus le contrôle : elle achète pour acheter. Vivant une forte culpabilité, elle se sent incapable de résister à ses envies d’acheter.

Comment prendre conscience de sa dépendance

Le budget que l’on se fixe est probablement le repère le plus simple. Visualiser une somme impartie dans une durée, permet de ne pas être tenté et surtout de limiter les risques. Mais puisque tout n’est pas qu’une question d’argent, d’autres indices peuvent vous aider comme par exemple, mentir à propos de vos achats, se sentir coupable d’acheter ce que vous achetez, regretter certains achats au point de les cacher, de les donner ou même les jeter. Avoir de la difficulté à refuser les offres postales, entendre ses proches vous sermonner à ce sujet sont aussi des éléments qui indiquent un malaise profond quant à votre façon de consommer. Dès que le shopping fait vivre une détresse personnelle, il y a lieu de croire qu’il est devenu problématique.

L.B.

janvier 20, 2008 Posted by | Forme | , , , , | Laisser un commentaire