Dead line

Sagan, un hommage décevant


La réalisatrice Diane Kurys porte à l’écran l’histoire de Françoise Sagan, l’uneplusgrandes écrivains françaises du XXème siècle, avec Sylvie Testud dans le rôle phare.

C’est à 18 ans que Françoise Sagan écrit les premières lignes de son roman, « Bonjour tristesse ». D’après cette œuvre, la réalisatrice Diane Kurys évoque dans son film la vie passionnante et à la fois torturée de l’artiste : ses angoisses, ses échecs amoureux, ses amants, ses amis, ses revers de fortune et surtout son sentiment permanent de solitude.

Tous ces aspects connus ne sont finalement qu’illustration, ne rendant pas le personnage attachant. En somme des traits de caractère qui donne le ton général de ce long métrage. Le film, étant à l’origine un téléfilm de trois heures, a été remodelé et raccourci pour les besoins du cinéma. Autant dire que les coupures se font très largement ressentir dans la première heure, empêchant de rentrer dans l’histoire.

La deuxième partie, quant à elle, est saisissante. On découvre un petit bout de femme libre et libéré qui ne cesse tout au long de sa vie de trouver l’inspiration au travers de ses expériences et de ses sentiments, sa vie en communauté dans laquelle la vie sexuelle débridée de l’artiste (aussi bien avec des hommes que des femmes) n’est jamais réellement explicitée mais dont les gestes, les mots et les regards donnent tout leur sens.

Sylvie Testud brille par son interprétation et le meilleur ami de Sagan – joué par Pierre Palmade –apporte une touche d’humour piquante, qui relève l’ambiance étouffée du film.

On découvre également avec plaisir les moments passés en Normandie avec ses amis, incarnés par Lionel Abelanski, Pierre Palmade, Jeanne Balibar ou encore Guillaume Gallienne. Des amis pique-assiettes, qui tantôt essaient de la raisonner ou de la pousser à tous les excès.

Impossible donc de ne pas faire le rapprochement entre la « La Môme » et « Sagan », deux femmes ballotées par la vie mais dont la réalisation cinématographie pour la seconde laisse vraiment à désirer : beaucoup de longueurs, de coupures, une histoire brouillonne qui ne met pas en valeur la grandeur de l’artiste.

Lydia Berroyer

juin 18, 2008 Posted by | Divers | Laisser un commentaire

Destination camping-car !


Echapper aux contraintes, se laisser porter selon ses envies et découvrir des lieux inoubliables, le camping-car compte parmi les moyens les plus conviviaux de voyager. Mais attention, chaque campeur à sa destination de prédilection… En voici un petit florilège.

Le camping-car les pieds dans l’eau !

Sérignan plage : un très bon rapport qualité prix. En plein cœur du golfe du Lion en Languedoc Roussillon, ce terrain d’exception va encore plus loin en matière d’équipement, d’animation et d’environnement : Spa, balnéo, activités sportives et culturelles, Sérignan Plage est l’endroit idéal alliant liberté et volupté. Les tarifs varient selon les saisons mais restent tout à fait raisonnables : de 14 à 22 €/ jour.

Pour les irréductibles qui préfèrent l’aventure au « tout organisé », le Languedoc-Roussillon est aussi fait pour vous ! De nombreux  villages et villes alentours comme Pézenas ou encore St Guilhem le Désert – village médiéval du XIIème siècle réputé pour être une étape du pèlerinage de St Jacques de Compostelle – offrent divers emplacements gratuits et payants dans des paysages que vous pourrez difficilement oublier !

Infos et réservation : Yelloh Village ! – Le Sérignan Plage – 34410 Sérignan – Tel : 04.67.32.35.33 – Mail : info@leserignanplage.com

Le camping-car : oui, mais en grand !

Avez-vous déjà pensé partir au Canada…à bord d’un camping-car ? Evasion, liberté et grands espaces, en quinze jours c’est possible ! Des routes magnifiques, des campings de rêve aménagés comme à la maison : laverie, feu de camps et de quoi vidanger votre véhicule à libre disposition, pour faire le bonheur des campeurs de tout poil.

Mais attention ce voyage n’est pas un de ceux qui s’improvisent : ce pays n’autorisant pas le camping sauvage. Cette escapade a également un prix élevé : 2500 euros en moyenne auxquels il faut ajouter les frais d’essence et le prix du camping. Autant dire que la liberté a un prix !

Plus d’infos sur : www.authentikcanada.com

L’Ariège, la terre du camping

Pour les amoureux de la nature, les puristes, les fauchés comme les excentriques, l’Ariège est la « terre promise » de tous les campeurs motorisés : ballades et randonnées, aires de camping, gastronomie, nature sauvage, pêche et moultes curiosités, sont réunis dans une seule et même région !

Parmi ses villes bien connus comme St Giron ou encore Guzet, vous pourrez découvrir des sites incontournables comme le village d’Oust. En effet, ce dernier possède le lieu rêvé du parfait campeur : celui qui recherche le contact de la nature tout en ayant son confort à moindre frais.

Avec un emplacement pour les camping-cars à 10 € la nuitée, vous pourrez découvrir les nombreux sites touristiques Couserannais et Ariégeois et les montagnes environnantes. A vous les grands espaces !

Contact : Camping des 4 Saisons – Route d’Aulus les Bains – 09140 Oust (Ariège) – Tel 05.61.96.55.55 – Site : www.camping4saisons.com

Pour le campeur motorisé écolo

Vous êtes soucieux de l’environnement ? Vous avez rêvé d’un camping bio ou équivalent ? le Poitou Charente l’a fait !

Depuis 2002, le camping des Gorges du Chambon a adopté une démarche qui permet de mettre en place des actions pour économiser l’eau, l’énergie, réduire l’utilisation de produits toxiques et maîtriser la production et le tri des déchets.

Les plus acharnés pourront parfaire leur culture bio dans la grande bibliothèque naturaliste mise en libre service par le camping ainsi que le matériel d’observation.

Les curieux pourront également faire appel à un guide naturaliste : véritable accompagnateur de randonnées, la nature n’aura plus aucun secret pour vous !

Pour tout savoir sur le camping et les tarifs : www.gorgesduchambon.fr

juin 17, 2008 Posted by | Divers | Laisser un commentaire

Encourageons nos différences !


Le 9 juin dernier, le Palais des Congrès de Paris accueillait la 4ème édition des Trophées APAJH. Présidé par Léa Drucker, l’événement mettait cette année à l’honneur, le Canada. 

Depuis 40 ans la fédération (anciennement Association d’aide et de placement pour adolescents handicapés) agit pour assurer un accès aux droits des personnes en situation de handicap. Elle récompense, par la Cérémonie des Trophées APAHJ,  les actions des entreprises facilitant l’intégration des handicapés dans leur vie sociale, culturelle et professionnelle : recrutement, formation et aménagement des postes.

A la veille de la conférence nationale du handicap du 10 juin 2008, l’objectif de l’opération était d’encourager et promouvoir les initiatives publiques et privées, de favoriser la pleine citoyenneté des personnes en situation de handicap, de sensibiliser l’opinion publique et de changer le regard sur le handicap.

A l’issue de la soirée, cinq organismes privés et publics ont été récompensé : l’association ACI77 qui vient en aide aux personnes en arrêt maladie pour Affection Longue Durée (ALD), la Ville de Mulhouse ou encore Aulnay-sous-Bois, France Télécom Orange pour sa politique globale et transversale en faveur des handicapés et l’Université Laval de Québec, engagée dans une politique d’accessibilité et d’intégration des personnes handicapées.

Parmi les trente personnalités présentes, Martin Hirsch, haut commissaire aux Solidarités actives contre la pauvreté, Xavier Darcos ministre de l’Education Nationale, Léa Drucker marraine de la cérémonie et Isabelle Mergault, comédienne, réalisatrice ont répondu à nos questions :

Depuis combien de temps soutenez-vous l’action de l’APAJH ?

Léa Drucker. J’étais venue il y a trois ans remettre un prix à l’occasion de la première édition des Trophées APAJH, ce qui m’a permis de découvrir leur travail. J’ai été très séduite par leur action et c’est tout naturellement que j’ai accepté cette année de présider la cérémonie. Cela me touche d’autant plus que j’ai connu une personne chère à mes yeux, atteinte de trisomie 21.

Martin Hirsch. Je suis ici cette année pour la noblesse du combat. La solidarité active est sans aucun doute la plus vulnérable et à laquelle notre société ne laisse pas toujours de place. Pour tout cela je suis très heureux d’être ici.

Isabelle Mergot.  Quand l’APAJH m’a proposé de participer à la cérémonie, je n’ai pas hésité ! On voit beaucoup d’histoires dans la presse comme celle de cet homme handicapé coincé sur un passage à niveau et  que personne n’a secouru. Il y a encore beaucoup à faire…

Pensez-vous qu’un tel événement soit une avancée dans le domaine de l’insertion des handicapés ?

Léa Drucker.  Je constate, au travers de ma vie d’artiste, combien il est difficile pour les handicapés d’accéder aux salles de spectacles et de pouvoir circuler sans contrainte dans les lieux publics. Je pense que cette soirée encourage et récompense le travail de toutes ces associations.

Isabelle Mergot.  Je pense que ce genre d’événement participe à changer les choses. Pour preuve, beaucoup d’artistes sont là ce soir par solidarité. On ressent une réelle bienveillance de leur part.

Selon vous, qu’est ce qui freine encore les entreprises à embaucher des handicapés ?

Léa Drucker. Je ne suis pas experte en la matière mais je peux imaginer l’ignorance, la peur de ne pouvoir arriver à gérer. Je pense sincèrement que l’image du handicap dans notre culture doit être changée afin de faciliter l’insertion. Par exemple, nous avons beaucoup à apprendre des Etats-Unis sur ce point : en y vivant, j’ai pu constater cette différence. Les entreprises françaises ont encore beaucoup à rattraper bien qu’elles soient sur la bonne voie.

 Xavier Darcos. Il est souvent difficile d’agir au sein des entreprises mais en ce qui concerne l’Education Nationale, nous avons pris le problème à bras le corps. Et dans ce cadre, l’intégration d’enfants handicapés dans les classes est une véritable réussite. Cela contribue à changer le regard sur le handicap et apporte une vraie valeur ajoutée du point de vue humain. C’est une mission pédagogique et solidaire que nous allons continuer. Ces efforts ne doivent pas être relâchés.

 

juin 11, 2008 Posted by | Divers | , , , , , | Laisser un commentaire

Sex and the city, de la télé au cinéma


Bien qu’il ne cesse d’attirer les fans dans les salles, la suite et fin de la série Sex and the City sur grand écran est très loin des promesses attendues. Le casting est le même mais les personnages se sont assagis. Les actrices auparavant libertines et excentriques se soucis désormais de leur avenir sentimental. Savoir « mettre de l’eau dans son vin » et savoir pardonner, tels sont les mots d’ordre de cet ultime épisode.

Un film qui vire donc à la comédie romantique, livrant quelques scènes torrides – marque de fabrique de la série. Mais ce qui fait le charme de « Sex and the City » tombe carrément à l’eau dans ce long métrage : on ne retrouve pas l’humour acide auquel nous sommes habitués.

Quant aux longueurs trop répétées, elles apportent un ton léger et monotone, à la longue lassants. La mode qui prend une part importante dans le film – L’héroïne se changeant huit fois par scène et comptabilisant près de quatre-vingt tenues pour le film – n’apporte aucune valeur ajoutée et l’on se demande même l’intérêt de la transposition de la série au septième art. 

Enfin la complicité entre les héroïnes apporte un peu de fraîcheur au film, l’empêchant d’être soporifique. Par cette réalisation prévisible qui pèche lourdement sur l’originalité – chose malheureuse sur une telle durée – En dépit du grand nombre d’entrées fait au box office, Sex and the city version long métrage, sera t-il à la hauteur des attentes de ses fans ?

 

juin 4, 2008 Posted by | Culture | Laisser un commentaire