Dead line

La Castellada, un voyage dans l’histoire



Du 19 juillet au 30 août a lieu la 8ème édition de La Castellada aux jardins de la colline du château de Nice. Un voyage au travers de l’histoire dans un lieu au panorama exceptionnel.

Apprenez l’histoire de Nice en vous amusant ! Organisée par la Ville de Nice et mis en scène par la Compagnie Miranda, La Castellada, une promenade spectacle interprétée par des comédiens et musiciens en costumes d’époque, vous surprendra.

Composée d’une dizaine de saynètes avec des séquences musicales et visuelles jouées par une quinzaine d’artistes qui se déplacent au gré du récit avec le public et leurs instruments, les spectateurs découvrent à travers ce parcours la richesse et les évènements marquants de son histoire.

Deux heures de voyage, avec des rires et des situations burlesques, depuis les origines grecques de Nice jusqu’à l’émergence de la capitale de la Côte d’Azur, au début du XXème siècle. Une occasion de découvrir la ville autrement et de profiter de la vue imprenable sur la Baie des Anges !

Autour de la Castellada

Tous les dimanches après-midi à partir du 20 juillet jusqu’au 24 août à 16h, un spectacle de marionnettes est proposé gratuitement sur le bateau principal du château. Ces marionnettes, animées par Serge Dotti, font partie du patrimoine culturel niçois.

La critique :

C’est au cœur des ruines du Château de Nice détruit sur l’ordre de Louis XIV en 1706, que le voyage au fil de l’histoire niçoise commence.

Comédiens et musiciens de la compagnie Miranda, s’exécutent ici avec brio dans une mise en scène parfaitement ficelée, sans longueurs inutiles.

Nous guidant à travers les sentiers escarpés du château en passant par la célèbre cascade, l’on découvre des personnages attachants et drôles dont le jeu se révèle particulièrement efficace.

Et c’est avec beaucoup d’autodérision que les artistes racontent leur propre épopée depuis les débuts de la Castellada.

En effet, cette aventure exceptionnelle offre la possibilité de visiter le château de nuit et nécessite une organisation rigoureuse, en raison de l’absence d’éclairages sur le site.

Une note d’humour donnant au spectacle toute sa fraicheur. Une note d’humour donnant au spectacle toute sa fraicheur.

Les chants niçois et scènes historiques ponctuent cette ballade magique font également l’objet de la participation du public. Un moment convivial et chaleureux.

Sans aucun doute La Castellada est en voie de devenir un des moments privilégiés des étés de la Côte d’Azur !

Infos pratiques :

Pour tout savoir : http://www.nice.fr/mairie_nice_10594.html

Parc du Château tous les soirs à 21h
Sauf dimanche, lundi et jours fériés
Tarif Plein : 10 € – Réduit : 7 €

Caisse ouverte sur place à l’ascenseur du Château de 19h30 à 20h45 (dans la limite des places disponibles, la priorité étant donnée aux réservations).

L’accès au site du spectacle s’effectue au pied de la tour Bellanda par l’ascenseur du Château à partir de 20h30. Le retour se fait par les escaliers.

Réservation conseillée du lundi au vendredi de 9h à 16h : 04 97 13 44 43

août 14, 2008 Posted by | Culture, Divers | Laisser un commentaire

Sex and the city, de la télé au cinéma


Bien qu’il ne cesse d’attirer les fans dans les salles, la suite et fin de la série Sex and the City sur grand écran est très loin des promesses attendues. Le casting est le même mais les personnages se sont assagis. Les actrices auparavant libertines et excentriques se soucis désormais de leur avenir sentimental. Savoir « mettre de l’eau dans son vin » et savoir pardonner, tels sont les mots d’ordre de cet ultime épisode.

Un film qui vire donc à la comédie romantique, livrant quelques scènes torrides – marque de fabrique de la série. Mais ce qui fait le charme de « Sex and the City » tombe carrément à l’eau dans ce long métrage : on ne retrouve pas l’humour acide auquel nous sommes habitués.

Quant aux longueurs trop répétées, elles apportent un ton léger et monotone, à la longue lassants. La mode qui prend une part importante dans le film – L’héroïne se changeant huit fois par scène et comptabilisant près de quatre-vingt tenues pour le film – n’apporte aucune valeur ajoutée et l’on se demande même l’intérêt de la transposition de la série au septième art. 

Enfin la complicité entre les héroïnes apporte un peu de fraîcheur au film, l’empêchant d’être soporifique. Par cette réalisation prévisible qui pèche lourdement sur l’originalité – chose malheureuse sur une telle durée – En dépit du grand nombre d’entrées fait au box office, Sex and the city version long métrage, sera t-il à la hauteur des attentes de ses fans ?

 

juin 4, 2008 Posted by | Culture | Laisser un commentaire

Oscar au théâtre du Gymnase


Bertrand Barnier, PDG d’une marque de cosmétiques, est réveillé un matin par Christian Martin, son homme de confiance, qui vient lui demander une augmentation.

Afin d’être en mesure de lui demander la main de sa fille, celui-ci lui avoue s’être constitué une « dote » en lui détournant des fonds de sa société… S’ensuivent des quiproquos, qui font le sel de la comédie.

Le boulevard de Claude Magnier, qui a rendu célébre Louis de Funès, n’a pas pris une ride. La réactualisation des dialogues par Eric Assous, fonctionne à merveille et l’humour de Bernard Farcy ne passe pas inaperçu :

quelques clins d’œil sont glissés, comme par exemple le personnage du Commissaire Gilbert, rôle que jouait Bernard Farcy dans Taxi. Tandis que sa femme, Chantal Ladesou, hilarante, apporte par son personnage décalé, beaucoup de fraicheur à la pièce.

Quant aux deux jeunes premiers, Davy Sardou (fils de Michel) et Sophie Tapie (fille de Bernard) se montrent brillants. Davy Sardou, plein d’énergie, dévoile un talent comique incontestable. Et bien que Sophie Tapie ait peu de répliques, elle s’impose tout de même par sa personnalité et sa présence. Au final, l’effet recherché est reussi et on rit de bon coeur !

Lydia Berroyer

avril 15, 2008 Posted by | Culture | , , , , | Laisser un commentaire

Francis Cabrel : Des roses et des orties



Après des années passées à utiliser le sempiternel créneau de la chanson romantique, triste et sur des airs souvent semblables, Françis Cabrel, 55 ans, aurait il muri pour son 17ème album ou est il simplement revenu sur notre planète ?

On se souvient de Petite Marie, chanson dédiée à sa femme Mariette, de L’encre de tes yeux et enfin de Je t’aimais, je t’aime et je t’aimerai … titres qui ont fait son succès dans les années 90’. Avec sa moustache et son accent marqué du Sud-Ouest, Cabrel, chanteur romantique, nous présente avec son nouvel opus une toute autre facette.

Un brin de sagesse en plus et un engagement personnel flagrant, ressortent de son album : fini la petite marie et autres textes chimériques, oublié Sarbacane et Samedi soir sur la Terre ! Il nous parle de l’Afrique, de la politique et de nos vies.

L’artiste nous propose une balade autour du monde. Ses inspirations rythmiques sur des thèmes bien plus orientés et des textes enjoués, jonglent entre des sonorités latino-jazz arabisantes et blues.

C’est un auteur-compositeur complet et davantage préoccupé par notre époque, qu’apparait dans cet album. Autrefois observateur, aujourd’hui plus original, le chanteur nous dévoile au travers de son travail, une critique de notre société.

Lydia Berroyer

avril 15, 2008 Posted by | Culture | , , , | Laisser un commentaire