Dead line

Deux boulots pour vivre mieux ?


En Europe, de plus en plus d’actifs ont un métier secondaire. Retraité, intermittent, étudiant, sans emploi ou actif dynamique, peu importe. Il existe un très simple d’arrondir ses fins de mois !
Du service à domicile à la figuration, nombreux sont les petits boulots qui permettent de finir le mois en toute tranquillité. Mais attention au cumul des salaires, un rattrapage des impôts n’est jamais très loin. Emmanuelle Souffi, journaliste économique nous éclaire sur les pièges à éviter.

– Comment déclarer mes revenus ? Quels sont les risques ?

Tous les revenus tirés d’un travail sont imposés au titre de l’impôt sur le revenu. Ne pas les déclarer vous fait courir le risque d’être redressé tôt ou tard par l’administration fiscale. Si votre niveau de vie augmente en cumulant plusieurs emplois, votre niveau d’imposition grimpe forcément aussi.
La tentation peut être grande de travailler au « black », sans être déclaré. Non seulement vous risqueriez d’être rattrapé par le fisc, mais aussi par l’inspection du travail. Et en cas d’accident, il n’y a pas de couverture. Enfin, vous ne cotisez ni aux Assedic, ni à la Sécurité sociale, ni à l’assurance-vieillesse. Sur des salaires importants, c’est donc à terme un mauvais calcul.

– A quel moment une activité secondaire devient-elle rentable ?

Elle devient rentable dès lors que vous avez le sentiment de mieux vivre, de réussir à joindre les deux bouts. Bref, quand le pouvoir d’achat augmente sensiblement.
Travailler juste quelques heures par semaine, sur la base d’un Smic horaire, risque de passer inaperçu. Au contraire, si c’est au moins dix heures, avec un salaire un peu plus élevé, le multi-salariat peut être intéressant. En fait, il faut pouvoir alterner les jobs plus ou moins rémunérateurs.

– Comment procéder et qui contacter pour trouver ce type d’activité ?

Les agences de travail temporaire, les associations, les sites d’emploi spécialisés peuvent proposer des jobs à temps partiel. Tout dépend du type d’activités choisies.
Un consultant qui cherche des missions, un retraité qui veut reprendre un travail ou un figurant qui court les castings n’auront pas la même démarche. Enfin, le bouche à oreille et le réseau restent toujours les deux meilleurs alliés du chercheur d’emploi.

octobre 30, 2008 - Posted by | Economie

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