Dead line

Les taxis se mettent au vert


La vague écolo déferle également sur les transports. Après les bus éthanol, les Autolib et les Vélib’, voici les taxis écolos. On commence à considérer qu’être écolo ce n’est pas seulement acheter des produits bios mais c’est aussi s’inscrire dans une démarche qui touche tous les aspects de notre quotidien. Nicolas Le François, journaliste chez Auto-Journal, nous éclaire sur ce phénomène.

– A quand remonte ce concept ?
 
Il est lié à la possibilité pour une entreprise de se procurer ce type d’automobile, en occurrence des Toyota Prius hybrides à motorisation électrique et essence. Celles utilisées ici sont la deuxième version commercialisée courant 2007.

Mais il faut rappeler qu’à côté de cette initiative, dite de luxe, une compagnie comme celle des taxis G7 se dote elle aussi de ce type de véhicules pour un service moins glamour mais tout aussi porteur d’image et à un prix inférieur.
 
– Qui sont les clients de ces taxis écolos ?

Les clients sont forcément des gens possédant un certain pouvoir d’achat qui peuvent se permettre de réserver à l’avance un taxi dont ils paieront plus cher les services, à course équivalente, que s’ils avaient utilisé un service traditionnel.

Forcément, dans le cas de ces clients, cela va de pair avec une « bonne » conscience éco-citoyenne. Mais comme souvent, celle-ci se paie d’une façon ou d’une autre. Ainsi, tout le monde aimerait sans doute ne manger que des produits bios en lieu et place d’OGM, mais tous n’en ont pas forcément les moyens.
 
– Quels avantages apportent-ils aux clients ?

De la bonne conscience mais aussi l’impression de faire quelque chose pour l’environnement. L’autre démarche possible est d’utiliser les transports en commun ou même un service type Vélib’, mais si cela demande moins d’investissement financier, cela réclame plus d’efforts physiques et se révèle moins confortable. Reste que voyager tout seul dans un véhicule, même écologique, a aussi un impact sur le bilan général des émissions.

Mais en partant du principe qu’un nombre incompressible d’utilisateurs continuera à utiliser des taxis, il faudrait effectivement que, comme l’initiative lancée par la compagnie G7 de 1 500 taxis propres à l’horizon 2010 dans Paris, l’ensemble de la flotte de taxis des grandes villes y passe un jour ou l’autre.

En sachant que si la Toyota Prius a le très grand mérite d’exister et de s’être vendue dans le monde à plusieurs dizaines de milliers d’exemplaires, elle ne représente pas la solution ultime qui reste encore à venir en ce domaine.

octobre 30, 2008 - Posted by | Tendance

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