Dead line

Echanger sa maison, le temps des vacances



Troquer sa maison ou son appartement est le meilleur moyen de ne se refuser aucun voyage ! Le site Internet « Trocmaison » créé en 1997, permet de réaliser des vacances authentiques en réalisant une économie de 50 à 70 % sur le budget prévu.

Depuis la sortie du film « The Holiday », qui raconte un échange de maisons entre Cameron Diaz et Kate Winslet, le troc de maisons rencontre un grand succès : Plus de 50.000 personnes échangent chaque année leur maison.

  • Les avantages :

– Economique :
On ne paie que le billet d’avion. Sur place on profite de la maison, de la voiture (les Américains en ont souvent deux), de la piscine… On peut aussi employer la baby-sitter et la femme de ménage. On vit comme à la maison, mais avec l’exotisme en plus.

– Convivial :
On découvre un mode de vie, un univers. On fait la connaissance d’un pays à travers un quotidien, loin des circuits touristiques traditionnels. Certains partenaires deviennent même des amis !

– Pratique :
On a tout ce dont on a besoin : machine à laver, ordinateur, table à langer, vélos, jouets…

  • Les inconvénients :

– Ne pas craindre que des inconnus s’installent chez vous,
– Ne pas être maniaque,

Il est conseillé, pour éviter les mauvaises surprises, de rédiger un court guide d’explications, avec vos interdits et laisser les notices des appareils électroménagers. Prévenir famille et voisins, est une bonne façon de s’assurer que tout se passe bien. Et enfin, mettez dans un endroit sûr les objets auxquels vous tenez.

Enfin, il est essentiel de préciser les engagements de chaque partie par écrit, afin d’éviter tout malentendu. En cas de problème, c’est ce document, dûment signé par les deux partenaires, qui fera foi. Les organismes d’échange, tels que Homeexchange ou Trocmaison, proposent sur leurs sites des modèles de contrat à télécharger et expliquent aux nouveaux adhérents les différentes étapes à suivre pour éviter les mauvaises surprises.

Lydia Berroyer

avril 15, 2008 Posted by | Tendance | , , | Laisser un commentaire

Quel avenir pour la presse ?


Depuis une vingtaine d’années le secteur de la presse est en mutation. L’apparition de l’Internet et de la téléphonie mobile ont révolutionné notre approche du traitement de l’information et modifié nos habitudes de consommation.

Dans la course à l’information, la presse quotidienne a du mal à survivre : la radio, la télévision, l’internet, la presse gratuite et maintenant la téléphonie constituent une réelle concurrence. La presse quotidienne se trouve désormais confrontée à une nécessaire adaptation de son modèle économique traditionnel.

La presse magazine se porte très bien. Chaque année se créént des dizaines de magazines et les formules de ceux existant se renouvellent de plus en plus rapidement. La prospérité de cette presse est due en partie à l’engouement des populations plus jeune et féminine qui recherchent souvent une information segmentée et spécialisée. Si l’on examine la situation de la majorité des titres (publications périodiques et spécialisées), la presse écrite va bien. Ces titres « grand public » progressent en déclinant une armée de publications ciblées.

L’affaiblissement concerne donc une minorité de titres, comme les journaux d’information générale quotidiens. Entre les quotidiens sur papier électronique, les kiosques électroniques pour magazines, les webzines, les magazines papier, la presse a du mal à subsister et déterminer un modèle économique stable.

Le concurrent le plus direct des quotidiens payants : la presse gratuite. Véritable outsider sur le marché, le quotidien Métro, après une expérience réussie à Prague, Philadelphie, Rome, Stocholm et Paris, a prouvé l’efficacité de sa recette : des informations généralistes, brèves, parfaitement apolitiques, s’appuyant principalement sur les dépêches AFP.

Les détracteurs de la presse gratuite craignent que cette irruption ne déstabilise plus encore la presse payante. Bien que l’on puisse penser que ces deux presses puissent être complémentaires, la bataille ne se fait pas sur l’information mais sur le financement des parutions.

Face à cela, beaucoup de journaux ont réagit. Le Nouvel Observateur, Le Monde ou encore Le Figaro ont crée leur « journal permanent » sur le net. Un nouveau modèle économique se met en place.

Lydia Berroyer

avril 15, 2008 Posted by | Economie | , , , , | Laisser un commentaire

Grande distrib’ : des monopoles locaux


La concurrence dans le secteur de la grande distribution face aux petits commerces fait encore débat. L’association « UFC Que choisir », par la publication de son étude, jette un pavé dans la marre…

Une enquête de l’association UFC Que choisir publiée début avril, révèle que l’écart de prix entre les paniers de deux hypermarchés d’une même enseigne peut varier de 20 %, lorsque l’un fait face à la concurrence. Dans beaucoup de régions les monopoles de certaines enseignes sont de mise.

Il n’est pas rare de trouver dans une même ville, deux enseignes d’un même groupe : par exemple, à Antibes, accueille au nord de sa ville un Ed (enseigne discount du groupe Carrefour) et un Carrefour. Situation analogue dans la partie sud, avec le groupe Casino. Et en France, cette occurrence n’est pas isolée…

La parution d’une étude Asterop (Organisme spécialisé dans le géomarketing), le souligne. Découpant la France en 630 marchés locaux, il en résulte que sur 60 % de ces marchés locaux, une enseigne est en position de leader : on note le cas de Carrefour, qui en compte 119, avec une part de marché de 25 % qui peut dépasser les 50 %. Sa position de leadersheap représenterait plus de 40 % de la consommation française au niveau national, contre 10,8 % pour Leclerc. Tous les autres sont à moins de 5 %.

UFC Que choisir suggère quant à elle, pour lutter contre ces monopoles locaux, « des échanges de grandes surfaces » ; autrement dit qu’un ED aille dans une zone Casino et inversement. Elle souhaite, entre autres, obliger les entités qui achètent des terrains à construire dans les 3 ans. Ceci pour éviter que certains distributeurs achètent des terrains sans construire pour empêcher l’arrivée de la concurrence.
 

Lydia Berroyer

avril 15, 2008 Posted by | Divers | , , , , , | Laisser un commentaire

Le Lexik des cités


Ceux qui pensaient avoir perdu le fil avec les nouvelles générations sont sauvés ! « Le Lexik des Cités », résultat d’un entretien entre le linguiste Alain Rey et le rappeur Disiz la Peste, nous éclaire de manière illustrée et éthimologique sur les 241 mots de vocabulaire qu’utilisent nos « jeun’s ».

Parmi les mots prenant leurs origines dans les expressions les plus anciennes comme celles du Moyen-âge, du verlan, ou encore du français parlé par les « Tirailleurs sénégalais », on apprend donc qu’ il est mal de « poucaver » (dénoncer) à sa « daronne » (mère), qu’une « boite de 6 » (fourgon de police) est venue embarquer la moitié de son « crew » (ses amis, son équipe – se prononce « crou ») à cause d’une histoire de « frolottes » (fille) ! Surtout si on ne veut pas être « alcatraz » (puni avec interdiction de sortir), ça serait trop « cheum » (moche) ! On est pas des « baltringues » (des lâches) !

Ce sont dix jeunes d’un quartier d’Evry, soutenus par l’association « Permis de vivre la ville », qui expriment avec dérision dans leur « Lexik » leur besoin de lutter contre les problèmes de communication entre générations et les discriminations liées au langage : des mots chocs pour marquer les esprits. Ce jargon plein de poésie très imagé, nous fait voyager au travers de l’histoire et amuse par ses tags et situations décalées qui illustrent les définitions.

La langue française n’est pas une langue figée et cet ouvrage nous démontre qu’elle n’est pas prête de devenir une langue morte. Mélange d’originalité et de cultures, la calligraphie est aussi travaillée que le sens des mots ; de même que les couleurs, les polices de caractère et le dessin. Une collaboration réussie entre des jeunes de banlieue et un grand nom de la langue française.

Lydia Berroyer

avril 15, 2008 Posted by | Divers | , , , , , | Laisser un commentaire